Hayna : portrait d'une femme parmi les Femmes
Hayna.
Hayna,
douce et profonde âme féminine. Sous la lumière de son destin,
elle recherchait
l’âme-sœur, et le sens de
l’amour. Elle était
une femme si profonde, si intense qu’elle en effrayait
parfois lle monde. Là, elle marchait
le long de son chemin, et elle rencontrait
qui elle était :
sa nature, sa beauté. Elle explorait
la beauté du monde, de la vie, hélas, elle y rencontrait
aussi la vérité de la mort.
De
bord de sa fenêtre, Hayna
pensait longuement.
Elle lisait,
aussi. Elle tentait
de comprendre le sens de la vie, ce qu’elle devait
réaliser ici, et aujourd’hui. Seulement, ce soir là, les livres
ne lui apportèrent
aucune réponse ; son esprit brouillé rendit
sa pensée esclave de sa confusion. Elle scruta
le ciel, ce
crépuscule si doux en ce soir d’été. Un soir chaleureux qui
berçait
son âme tantôt sereine, et
tantôt perdue. Elle
se laissait guider, intuitive, par les flots du destin qui la
menaient en cet horizon inconnu. Elle s’y abandonnait. Son audace
face à la vie semblait effacer ses peurs. Dans
ce silence infini, elle avait
clos les yeux. Et
là, là elle rendait
libre ses émotions
qui l’habitaient.
Elle restait longtemps,
penchée, là, sur la bordure de sa fenêtre, à admirer la nature
extérieure, reflet de sa propre nature. Cette nature, elle aimait
s’y réfugier ; comme lorsqu’elle était enfant. Elle
appréciait s’y mirer pour réfléchir, et retrouver le calme .
Oui. Le calme. Elle est une femme profondément calme, sûrement trop
spirituelle. D’ailleurs, elle lisait des centaines de livres pour
s’évader, lorsque celle-ci se rendait à la librairie du village
voisin. C’était une voie
vers la tranquillité. Elle intriguait
bon nombres de personnes par sa nature intense et mystérieuse
-sûrement cette paix et cette sérénité
sur ce visage féminin si doux-. Les chaudes couleurs du crépuscules
déclinaient à présent en une couleurs indigo ; les prunelles
étoilées de la nuit se dévoilaient.
Hayna
frissonna
sous sa longue chemise de nuit blanche. Elle
tendit
l’oreille pour écouter la mélodie de la
nuit.. Que cela est
inspirant ! Affirma-t-elle
en son for intérieur. Silence. A présent, seuls résonnaient
les battements de son coeur : son coeur amoureux, un
coeur passionné. Hayna
était
une femme portée par la fougue et l’intensité de l’amour. Elle
aimait
un
homme respectable, un homme qui la chérissait,
et la rendait
belle. Elle
était semblable à ce puit d’amour intarissable mêlé de
crainte.
La
lune inondait les champs, qui ondulaient sous le clair de lune. Hayna craqua une allumette ; la lueur de la flamme illumina un doux
visage aux traits fins. La
flamme se reflétait en des prunelles noisette sur un teint hâlé
et chaud comme les terres du désert.
Hayna
déposa la bougie blanche tout près d’elle ; elle tourna la
tête -ses cheveux longs, bouclés,
noirs nuit roulèrent
sur ses épaules nues, pour
onduler sur le creux de ses généreuses courbes. Elle saisit
sa tasse de thé qu’elle s’était préparé en début de soirée.
Elle
avait un visage de jeunesse, et son sourire en était l’ornement.
Hayna
exaltait
les sens par sa beauté, sa
sensualité.
Elle
était une femme, naturellement. Et toute femme est belle.
Cette
mystérieuse femme était,
pourrait-on dire, une incarnation du chef-d’oeuvre.
Nora -

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