Nuit • poème en prose




Je me souviens de cette nuit obscure. Plus obscure que les ténèbres de la mort. En nuit sans étoiles ni lune pour me guider, je marchais là, seule dans le froid. Nu pieds dans cette forêt sombre et menaçante, je ne ressentais qu'une peur : celle de l'ombre. 
L'humidité et le froid de la forêt me glaçait le sang, me rigidifiait le corps et semblait me broyer les os.  Je regardais alors subrepticement autour de moi, autour de ce corps chétif et frissonnant. La chaleur avait quitté mon enveloppe charnelle depuis un fort long temps. Le froid m'habitait ; la mort m'habitait. 
Je ne savais où marcher, je m'égarais.
Un vent glacial faisait bruire les arbres qui criait un chant triste, une mélopée source d'un chagrin inconsolable. 
La nuit m'effrayais. Je me sentais si seule...

Alors les yeux clos, j'ai imaginé le ciel aux prunelles étoilées, la lune et son regard diamant bienveillant. Respirant profondément en cette obscurité, j'ai cherché ce feu en moi qui allait me réchauffer. Je suis partie, au plus profond de moi-même, en quête d'une Lumière, celle qui me guiderait pour toujours.

...Lors de ce voyage, j'y ai rencontré mon Âme : elle m'a tendue la main, et m'a prise dans ses bras. Je suis devenue complète avec elle. À cet Instant, le monde est devenu lumineux et magnifique. La beauté de l'Âme est la beauté du Monde. 
Nous sommes notre propre Lumière, notre propre Guide, notre propre chemin...




Nora.

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